Après avoir été utilisées pour la lessive, la toilette, la chasse d’eau, le ménage, la cuisine… les eaux sont évacuées par les réseaux d’assainissement. Ces eaux que nous rejetons sont appelées « eaux usées ».

Ces eaux sales sont réparties en deux sortes :

  • les eaux ménagères provenant de la cuisine, salle de bain ou encore de la machine à laver. Ces dernières contiennent de grandes quantités de savons et détergents,
    les eaux vannes qui proviennent des toilettes.
  • Une fois utilisées, ces eaux vont être collectées, stockées et évacuées vers le milieu naturel.

Les eaux usées sont traitées dans les stations d’épuration

Avant d’être rendue à la nature, elles doivent être débarrassées de leurs éléments polluants, qu’ils soient organiques ou chimiques. Cette étape est incontournable pour la préservation des milieux naturels et la santé de chacun.

En effet, les eaux évacuées entraînent avec elles des déchets solides et liquides : poudre à laver, savons, crèmes, résidus chimiques et organiques issus de nos produits ménagers, de nos repas, des produits pour la toilette… Ces déchets sont principalement des matières organiques mais il y a aussi des matières minérales, de synthèse ou naturelles.

La majeure partie de la pollution issue de nos eaux usées est organique. Les rivières peuvent l’absorber et la dégrader dans une certaine mesure : c’est l’autoépuration. Même si la nature fait bien les choses, la quantité de matière organique que nous produisons est bien trop importante. Elle dépasse généralement la capacité d’autoépuration du cours d’eau.

En effet, les activités humaines se faisant de plus en plus polluantes, l’eau nécessite un traitement en profondeur. L’eau est donc acheminée dans les stations d’épurations.

Le cycle d’épuration de l’eau va ainsi filtrer et purifier l’eau au moyen de différentes techniques. L’eau qui en ressort sera de qualité recevable pour le milieu naturel, mais elle ne sera pas potable pour autant.